Connaître la respiration

Si vous êtes parvenus jusqu’ici, c’est que vous êtes curieux et que vous avez envie d’en savoir plus sur votre respiration et ce qu’elle provoque dans votre corps ainsi que votre esprit.

Bienvenue et merci de faire partie de l’aventure qui s’ouvre à chacun d’entre vous.

Comment ça fonctionne ?

Avant de nous lancer directement dans le vaste sujet de la respiration, je vais commencer par un tour d’ensemble.

Nous allons parler d’un sujet crucial pour chacun de nous sur le plan de la santé, du bien-être, du développement personnel et spirituel. Il me semble donc préférable de mettre les choses en places de façons à ne perdre personne en route. 

Vous allez découvrir que votre respiration, cette action que vous faites à chaque instant de votre existence de façon consciente ou inconsciente est en lien direct avec un vaste spectre d’éléments. Elle a donc le pouvoir d’impacter positivement ou négativement notre vie. D’où l’importance cruciale dont je vous parlais, de la connaître, la maîtriser pour l’utiliser de la meilleure façon possible et surtout de reprendre le pouvoir de sa vie via la respiration.

Déroulement : 

  1. Introduction générale 
  2. L’homme, le pire respirant du monde 
  3. Respiration Buccale VS Nasale
  4. Le rôle méconnu du CO2
  5. Pourquoi respirer moins et ralentir ?
  6. Les rétentions et leurs pouvoirs
  7. Pourquoi pratiquer le Breathwork ?

Vous êtes prêts ? Allons-y.

1. Introduction générale

Je vais éviter de commencer cette intro avec : « pourquoi respirer ? » Je pense que nous savons tous que sans respirer plus de quelques minutes, nous ne ferons pas long feu.

Par contre, je vais vous parler de l’intérêt que vous avez à connaître votre respiration. Au-delà de nous maintenir en vie de façon quotidienne, la respiration impacte de nombreux aspects de nos vies. Le corps, le système nerveux, les organes, le cerveau, les pensées, la santé générale, les émotions, l’état d’esprit…

Bref, plus ou moins tout dans notre quotidien.

La façon dont vous respirez à chaque instant, influence votre cerveau, votre cœur et beaucoup d’autre part de votre corps. Partant de ce constat, si la façon dont nous respirons impacte notre physiologie, il est souhaitable que cela soit dans une direction positive. Malheureusement, je ne vais pas vous mentir, nous avons oublié avec le temps comment respirer. Nous avons préféré nous perfectionner dans des domaines professionnels servants le système plutôt que de nous investir dans notre bien-être et aussi dans le développement de nos capacités humaines.

Nous respirons excessivement, mal !

Je ne vous dis pas ça pour vous faire peur, mais pour vous signifier l’importance de vous approprier votre respiration, de la comprendre et la respecter pour ce qu’elle est. Votre première source d’énergie vitale.

Le meilleur dans tout ça, même les sceptiques (« mais enfin, si c’était vrai, on le saurait ») peuvent avoir un aperçu des bienfaits de la respiration en seulement quelques minutes. Une pratique de 5 minutes apporte toutes les preuves au niveau personnel et intérieur. Et en plus de ça, je répondrais au scepticisme par ceci : « Oui, ça se sait et ça se prouve ».

Mais vous imaginez bien que si vous arrivez à prendre soin en respirant (qui ne coûte rien une fois que vous savez respirer, c’est bon, vous pouvez le faire n’importe où gratuitement). Et bien vous rapporterez bien moins d’argent à nos chères et bienveillantes sociétés pharmaceutiques (ironie sarcastique). Vous l’aurez bien compris, j’aime la science et j’aime la foi en soi, les deux vont de pair. Mais pour moi, santé et profits financiers ne devraient pas être jumelés.

Finissons cette introduction en beauté :

Il est grand temps que nous reprenions la main sur notre santé, notre corps et notre être. Prenez le temps d’apprendre par vous-même comment vous fonctionnez et vous ne dépendrez plus jamais du bon vouloir de qui que ce soit.

2. L'homme, le pire respirant du monde

Bien que nous fassions partie du peigne animal de cette planète nous n’y avons plus la même place qu’avant. Notre développement sur le plan technologique a facilité notre quotidien dans un sens, mais cela nous a aussi éloigné de la nature et de notre maison la terre.

Ce décalage à changé notre physiologie, nous n’avons plus les mêmes traits que nos ancêtres et nous ne respirons plus du tout comme ils le faisaient (ce qui est bien dommage).

Les animaux et nous

Une petite question pour vous, citez moi un seul animal qui respire par la bouche. Vous allez certainement me dire, les chiens respirent par la bouche quand ils ont trop chaud. Oui, effectivement, les chiens savent utiliser leur respiration pour leur bien-être et leur santé.

Mise à part pour des moments et des situations bien précises, aucun animal ne respire par la bouche au quotidien et de façon inconsciente. Nous sommes les seuls.

Il n’en a pas toujours été ainsi, vous serez sûrement choqué de savoir que cela fait seulement environ 300 ans que nous avons cessé de savoir respirer. 

Une idée de la cause pour un tel changement ? 

L’industrialisation au début des années 1800 à marqué le duvet de la séparation entre l’homme et la nature. Sans parler de tous les aspects démographiques et sociaux qui sont aussi à prendre en compte, le principal problème fut le début de la nourriture industrielle. Des aliments mous, faibles en vitamines, transformées… À cela vous ajouté le début du travail à la chaîne et du stress en continu, des conditions de travail inhumaines.

La façon dont nous respirons a drastiquement changé à cette époque non seulement à cause du stress et de la pollution. Mais aussi à cause de notre bouche qui à force de manger des aliment mous et « faux » ont fini par perdre toutes leurs forces et tonus. Avec le temps, nous en sommes arrivées à une société ou les gens ont pratiquement tous des problèmes de dentition. Des enfants avec des mâchoires trop étroites, ce qui empêche le développement des dents de sagesse. Avant cette ère industrielle, les gens avaient la place pour des dents de sagesse et cette place était importante pour facilité le développement des voies respiratoire nasales.

Aujourd’hui nous avons la preuve que nos ancêtres lointain, même les plus anciens respiraient mieux que nous et avaient des dents en bien meilleurs santé que nous. En effet grâce à la collection Morton (plus de 1300 crânes de toute époque) et en particulier grâce aux recherches de Marianna Evans, nous savons aujourd’hui que nos ancêtres avaient des dents impeccables et n’auraient probablement jamais vraiment eux besoins de dentistes.

Morton skull collection, Penn Museum

Lorsque j’ai appris cela, j’étais tellement heureux de me sentir enfin capable de prendre soin de moi sur de nouveaux plans. Certes, j’étais aussi déconcerté de voir que notre « société moderne » est en réalité la cause de la plupart de nos problèmes de santé. Néanmoins, sachant cela, nous pouvons maintenant agir de nous-mêmes avec une connaissance approfondie sur les maux courant de la vie.

Tout ce dont je vais vous parler est aujourd’hui accepté par la Communauté scientifique et les autorités gouvernementales. Simplement, personne ne vous en parle ou ne change le programme éducatif. Comme toujours soyez curieux, car tous sont accessible à celui qui cherche.

Les problèmes dentaires et aussi au niveau de la forme de nos mâchoires ont commencé lorsque la nourriture industrielle est arrivée. Littéralement au même moment (la première génération à avoir grandie avec cette nourriture).

Le plus incroyable le voici mes amis :

1re génération nourrie aux aliments transformés = 50 % Augmentation des problèmes bucco-dentaires 
2e génération = 60-70 % Augmentation des problèmes bucco-dentaires 
3e génération = +90 % Augmentation des problèmes bucco-dentaires 
Je vous laisse imaginer ou nous en sommes aujourd’hui…

Alors, oui, je sais, cela n’a pas l’air d’avoir un lien avec la respiration. Et pourtant si, je dirais même un lien direct fondamental. Le rétrécissement de la bouche due à notre alimentation, notre manque de mastication, le retrait des dents de sagesse (dont nos ancêtres n’avaient aucunement le besoin de les retirer). Tout cela conduit indubitablement aussi au rétrécissement de nos voies respiratoires. Et donc il devient plus difficile de respirer naturellement par le nez. Ce qui nous à conduit aujourd’hui à être 95% (voir plus) de la population mondiale à ne pas savoir respirer. 

Aussi incroyable que cela puisse sembler, la majeure partie de nos maladies moderne sont directement liées à notre mode de vie. Nos ancêtres n’avaient pas autant de problèmes que nous, certainement, ils en avaient d’autres. Mais leurs soucis de santé étaient « naturels » et en liens direct avec notre monde. Non pas modifiés par nos soins. Même si nous avions pour but de limiter les maladies, nous en avons créé tant de nouvelles…

Tout ceci n’est pas irrémédiable. Vous pouvez changer votre façon de respirer, et de même reconstruire votre bouche avec certains dispositifs (homeobloc). Cela ne dépend que de vous.

3. Respiration Buccale VS Nasale

Comme le disait mon professeur de philosophie en Inde, « le nez, c’est fait pour respirer et la bouche pour manger.« 

C’est logique pour chacun d’entre nous, il ne nous viendrait probablement jamais l’idée d’essayer de manger ou de boire par le nez, alors pourquoi faire la même chose avec la bouche ?

La bouche est une solution de secours lorsque l’on parle de respiration, nous avons la capacité de respirer par la bouche pour les cas d’extrême urgence. En aucun cas pour le quotidien. Vous allez mieux comprendre dans un instant.

Respiration Buccale

  • retrace les voies respiratoires
  • congestion nasale
  • prolifération de bactérie dans le nez
  • déviation nasale
  • augmente les ronflements et les apnées du sommeil
  • Anormalités dentaires
  • air non filtré
  • inflammation des gencives

Respiration Nasale

  • filtre particules extérieures 
  • produit oxyde nitrique (vasodilatation)
  • humidifie l’air
  • améliore la capacité pulmonaire
  • renforce le diaphragme
  • favorise le bon développement de la mâchoire et des dents
  • diminue le risque d’allergie
  • élimine les ronflement et apnées du sommeil

Vous l’aurez compris la respiration nasale est largement plus favorable à votre bonne santé ainsi qu’au développement chez l’enfant au sens très large. La liste des bénéfices d’une respiration nasale est encore plus longue, je vous ai présenté ici quelques points importants afin de vous aider à prendre conscience de l’importance fondamentale de vous rééduquer à une respiration nasale quotidienne.

Comment procéder ?

Au début, cela va vous paraître bizarre voir inconfortable pour certains. En effet, le conduit nasal fonctionne un peu comme un muscle, plus on l’utilise plus il se développe et lorsqu’on respire par la bouche, il va se refermer. Il va donc y avoir une période durant laquelle vous allez peut-être devoir vous forcer à utiliser votre nez.

Pour commencer

N’hésitez pas à nettoyer souvent votre nez. Oui, c’est important, vous faites le ménage avant déménager, histoire de décrasser la maison et de vous y sentir bien. C’est la même chose pour votre nez. Vous pouvez utiliser des dispositifs à base de sels marins vendus en pharmacie ou bien utiliser la technique ancestrale de l’Ayurveda appelé NETI.(lien amazon pour un net cliquez ici)

Un nettoyage régulier du nez (3-4 fois par semaine) permet de faciliter la respiration. Avec le temps et l’utilisation quotidienne de votre nez, vous aurez moins besoin de le nettoyer, car il sera plus fort. Comme pour un muscle, l’entraînement favorise le développement. 

Le journaliste et écrivain James Nestor a participé à une étude sur la respiration afin d’en savoir plus sur notre nez. Dans cette étude, lui et un collègue devaient respirer par la bouche pendant 10 jours (en bouchant le nez avec un dispositif sans interruption), puis après les 10 jours, ils devaient faire l’inverse et respirer uniquement par le nez. Les résultats sont astronomiques et je ne cache pas mes mots. Vous pouvez trouver sur Internet les résultats de nombreux tests qu’ils ont effectués tout au long de l’étude. Mais je vais vous parler ici d’un point qui m’a vraiment marqué.

Aux termes des 10 jours de respiration buccale, lorsqu’ils ont enlevé les plugs et sparadrap de leur nez, le docteur Nahyak (en charge l’étude), à découvert une quantité incroyable de bactéries, de mucus et j’en passe dans leurs nez. Le fait de ne plus utiliser leur nez a permis le développement d’un véritable microcosme. Le Docteur a ensuite ajouté que s’ils avaient continué à respirer par la bouche de cette façon, leurs bronches auraient commencé à accueillir les bactéries et ils auraient très probablement développé des pneumonies sévères.

Je trouve que cet exemple est particulièrement parlant, la non-utilisation du nez pour la respiration favorise le développement de bactérie dans les cavités navales et à terme favorise le terrain pour des maladies très graves.

Vous savez ce qu’il vous reste à faire :

  • Nettoyez votre nez
  • Respirez par le nez
  • Et continuer

4. Le rôle méconnu du CO2

Le Dioxyde de carbone souffre d’une mauvaise pub depuis plusieurs années. Nous le tenons pour responsable du changement climatique (même si cela est discutable lorsqu’on se penche plus en profondeur sur le sujet). À cause de ses effets délétères sur l’humain, nous l’avons classé dans la colonne des choses néfaste. Pourtant, il a un rôle crucial dans nos vies. Nous inspirons de l’oxygène et rejetons du CO2, plus ou moins tout le monde sait cela. Ce que nous ne savons pas, c’est que le CO2 est vital pour nous et cela se voit sur plusieurs aspects.

Au niveau physiologique 

Notre niveau intérieur d’O2 est plus ou moins toujours le même (environ 97 %) pour assurer le bon fonctionnement de notre corps. Ce qui manque dans notre sang, c’est du CO2. Il permet la vasodilatation des veines et des artères ce qui va faciliter les échanges sang/muscles et sang/organes.

Cette vasodilatation à beaucoup de bienfaits sur nous, que ce soit la diminution des migraines ou l’amélioration du fonctionnement cardiaque les conséquences bénéfiques sont très nombreuses sur le plan physiologique. En ce qui concerne l’O2 qui nous est vitale, les recherches sur le sujet ont permis de mettre à la lumière du jour certains aspects.

Lorsqu’une personne apporte trop d’O2 dans son sang, le corps n’arrive pas à utiliser la totalité de l’oxygène. Il faut que le corps ait la possibilité d’évacuer le CO2 (déchet) dans sa totalité pour pouvoir apporter une nouvelle « cargaison » d’O2. Pour mieux comprendre cela, je vous invite à voir votre corps comme une sorte d’usine :

L’O2 est le carburant pour que l’usine fonctionne, le CO2 lui représente les véhicules ou les machines que vous utilisez pour transporter l’O2. Si vos camions ou voitures sont pleines, vous ne pourrez pas renouveler les stocks avec votre O2 facilement débarqué. Il est essentiel de commencer par vider l’usine en transportant les déchets à l’extérieur. Une fois que vous avez vidé la place, vous pouvez apporter une nouvelle cargaison d’O2.

Ceci n’est qu’une image néanmoins elle vous aideras peut-être à comprendre que le CO2 n’est pas le méchant de l’histoire. Il a son rôle à jouer qui est tout aussi important que celui de l’O2 pour assurer le bon fonctionnement du corps au niveau physiologique.

Au niveau psychologique et émotionnel 

Maintenant, nous allons parler d’un aspect du CO2 qui est encore très largement méconnu, mais qui pourrait bien changer votre vie.

Le CO2 est le lien direct avec les peurs, le stress, l’anxiété et même la dépression.

Une étude visant à comprendre les personnes souffrant de la maladie d’Ubach-Wiethe (personnes sans la glande amygdale) je parle ici de la glande dans votre cerveau et non des amygdales dans votre bouche. Ces personnes sont donc dépourvues de cette fameuse glande dans leur cerveau. Vous allez me dire, mais Matthieu, quel est le lien avec la respiration ici ? Vous allez comprendre et vous ne serez pas déçu par la suite.

Pendant, longtemps, nous avons associé la glande amygdale à la peur, comme si c’était le centre générateur de peur. Les personnes qui n’ont pas cette glande n’ont peur de rien. Sur le papier, c’est cool, mais en réalité, c’est extrêmement mauvais pour eux. Sans la sensation, de peur qu’ils ne sachent pas qu’il faut fuir face à un ours et vont même aller lui tirer les poils du nez. Ces personnes ne connaissent pas la peur et de ce fait, ils sont avantagés sur certains plans de leurs vies, mais ils sont aussi en constatent en danger.

L’étude du Docteur Feinstein avait pour but de voir si ces personnes pouvaient respirer un mélange composé d’un certain pourcentage de CO2 et d’O2 et s’ils seraient capables de se rendent compte qu’ils respiraient du CO2. Cela permettrait donc de savoir si ces gens, dépourvus de peur pouvaient ou non reconnaître un gaz inodore et dangereux en grande quantité.

À la stupéfaction générale, ces gens, qui n’avaient pas ressenti la peur depuis des décennies, se sont tous retrouvé dans des états de peurs et de terreurs quelques minutes voir secondes après l’inhalation du mélange O2/CO2 (je précise que ce test n’est pas dangereux ou mortel).

Mais alors comment ce fait-il que des gens ne connaissant pas la peur se retrouvent tétanisés par le CO2 ? 

La conclusion de cette étude est un véritable bon en avant pour chacun de nous. Elle nous a permis de découvrir que la peur, le stress et toutes ces émotions ne sont pas situées dans une glande au fin fond de notre cerveau. Mais qu’elles sont en lien direct avec notre capacité à tolérer le CO2. Une personne entraînée à respirer et à maintenir des rétentions comme les apnéistes à une capacité plus forte à gérer les peurs, le stress, l’anxiété… 

Comme nous respirons mal et trop, nous sommes mal à l’aise face à nos niveaux de CO2 et cela a pour résultat d’augmenter les émotions négatives liées à la peur. Si vous contrôlez votre respiration et que vous savez vivre avec des niveaux de CO2 plus élevés dans votre sang alors vous serez plus à même de gérer les émotions négatives.

5. Pourquoi respirer moins et ralentir ?

Nous en avons parlé un peu plus haut, nous respirons environ 25 000 fois par jour. Je vous ai aussi expliqué ce que cela produit au niveau de votre physiologie. J’aimerais maintenant m’attarder sur les plans émotionnels et énergétiques.

Même si vous vous levez chaque matin dans un monde physique et tangible, vous avez sûrement vécu des moments qui ne s’expliquent pas de façon rationnelle.

Je ne vous parlerais pas sans fin de physique quantique, car c’est un sujet qui peut faire peur ou sembler barbant. Néanmoins, je noterais seulement les avancées qui sont faites aujourd’hui pour relier la science et le domaine spirituel. De plus en plus de personnes dites rationnelles s’accordes pour dires qu’il existe des forces invisibles qui font partie de nos vies.

Votre respiration est aussi basée sur le monde de l’invisible lorsqu’on y regarde de plus près. Vous ressentez plus que vous ne voyez réellement ce qui se passe pendant ce processus. Un exemple frappant que nous connaissons tous, lorsque vous avez envie de vous décharger émotionnellement vous aller soupirer. C’est simple et efficace, c’est bien pour cela que nous avons cet instinct naturel et que nous y avons recours.

Si un soupir vous libère momentanément, vous imaginez bien que la maîtrise de votre respiration peut faire bien plus pour vous. Et c’est le cas, apprendre à connaître son corps et son fonctionnement en offre la maîtrise. Vous n’avez pas besoin de suivre des milliers de formation pour devenir maître de votre respiration. Il vous suffit d’y accorder du temps et de l’attention. Et cela peut se faire n’importe où, n’importe quand. 

Il vous suffit de prendre conscience de votre respiration, de l’observer et de jouer avec elle. Vous ne pouvez pas vous tromper lorsque vous êtes à l’écoute de votre corps, de votre esprit et dans les cas les plus profonds, de votre âme.

Une respiration maîtrisée, calme et douce vous apporte au quotidien un bien-être et une sérénité qui vous aidera toujours. C’est un peu comme avoir un ami à vos côtés qui vous comprend, qui ressent ce que vous ressentez et qui ne vous jugera jamais. Cela peut parfois aider de donner un nom à sa respiration ou de la percevoir comme une entité à part entière de votre vie. Même si cela semble quelque peu bizarre, essayez et vous verrez si ça vous parle.

Chaque jour donnez-vous pour objectif de vous connecter à votre respiration, au moins quelques minutes par-ci par-là. Et voyez ce que cela apporte à votre vie. Observez chaque aspect et ressentez votre état intérieur profond.

6. Les rétentions et leurs pouvoirs

Les rétentions en Breathwork sont les périodes pendant lesquelles nous n’inspirons pas et ou nous n’expirons pas non plus. Ce sont des moments de maintien durant lesquels un calme et une profonde sensation de bien-être peuvent venir nous traverser. L’utilisation des rétentions à plusieurs intérêts, elles peuvent améliorer la capacité pulmonaire, augmenter le niveau de CO2 dans le sang ou encore libérer l’esprit du mental.

Les rétentions peuvent comporter un risque pour certaines personnes. En général, on va déconseiller les rétentions longues poumon pleins pour les personnes souffrants d’hypertensions et les rétentions longues poumons vides pour les personnes souffrant d’hypotension.

Néanmoins, un pratiquant ayant des problèmes de tensions peut y remédier en pratiquant les techniques adéquates pour sa pathologie. Avec du temps, de la pratique et de la régularité il y a de très grandes chances que le travail de respiration porte ses fruits et améliore la condition de pratiquant. Il a déjà était vue un grand nombre de cas que l’on croyait incurable ou impossible. Je vais vous citer l’exemple de Swami Rama qui fut l’un des premiers à passer sous les scanners et autres machines pour prouver les effets incroyables de la maîtrise de la respiration.

Pour la petite anecdote, il était capable de monter ses battements cardiaques à 300 par minute, les scientifiques croyaient qu’ils était mort tellement les bips étaient proches. Et la minute d’après il pouvait redescendre à 40 battements par min. Ceci n’est qu’un exemple, mais vous pouvez imaginer le pouvoir de la respiration.

Lors d’une rétention poumon plein suivis d’une rétention poumon vide vous allez successivement augmenter le niveau d’O2 puis de CO2 dans votre sang. L’apprentissage de ces rétentions permet de mieux gérer notre état et notre ressenti en présence de plus d’oxygène dans le corps et aussi de dioxyde de carbone. Comme nous en avons parlé plus haut, le CO2 est en lien direct avec nos peurs et le stress. Don plus on apprend à le gérer et à maîtriser nos émotions en présence du CO2 plus nous agirons avec paix et calme face à des situations stressantes.

7. Pourquoi pratiquer le Breathwork ?

Après avoir pris le temps de lire ce descriptif que j’ai raccourci à l’essentiel, et même s’il reste beaucoup d’aspect incroyable à découvrir sur votre respiration, vous avez déjà plusieurs bonnes raisons de vous y intéresser.

Même si vous ne souhaitez pas commencer à pratiquer le Breathwork, vous pouvez dorénavant apporter de la conscience dans votre respiration. C’est un acte qui ne demande pas grand-chose de votre part, seulement votre attention. Respirez en conscience le plus souvent possible, prenez le temps de savourer chaque inspiration et chaque expiration. Voyez-le comme une chance de pouvoir vivre et ressentir cela. Vous verrez, après quelques minutes, vous ressentirez les effets et après quelques jours, vous remarquerez probablement des changements dans votre quotidien.

Le Breathwork

La pratique du Breathwork vise à prendre du temps pour effectuer des techniques de respiration de façon consciente et présente. Voyez-le comme une séance de sport, mise à part que vous vous respirez. Ces techniques que le Coach ou praticien va mettre en place sont choisies afin de créer certaines choses en vous. Pour développer la capacité pulmonaire, induire la personne dans un état de stress voulu pour augmenter la résistance au stress en général et induire un état de relaxation plus profond après coup ou encore pour diminuer le rythme cardiaque et entrer dans un état méditatif.

Le Breathwork est une pratique fascinante dont nous pouvons tous retirer quelque chose et en ressentir les bienfaits. Nous avons tous la capacité de respirer (sauf cas extrêmes). Certaines sessions de Breathwork peuvent aussi aider les participant à résoudre des problèmes émotionnels profonds. En effet en les modifications physiologiques induites par la respiration consciente et les mouvements intérieurs sur le plan psychologique peuvent parfois pousser les pratiquants à faire face à leur être intérieur. Ceci peut être un choc pour certains, mais ce qui est sur c’est qu’on gagne toujours à se connaître soi-même.

Si vous avez des questions, que vous hésitez à vous lancer dans l’aventure transformatrice du Breathwork, vous savez où me trouver. Je me ferais un plaisir de vous renseigner, guider et aussi de partager ces moments avec vous.

Retour en haut